ConvivAlpes remercie vivement François Vuilliomenet pour ses recherches pointues sur le quartier et son généreux partage d’anecdotes personnelles. Cette page n’aurait pas été possible sans lui. 

1896

Conséquence: le plan directeur communal de 1905 prévoit de développer le réseau routier Est-centre ville, en doublant l’axe Rumine-Théâtre (flèche verte) d’une liaison Rambert- Alpes- Tissot (flèche rouge).

La menace d’une « percée » de l’avenue des Alpes en direction de l’Est persistera jusque dans les années 80!

1912

La réalisation de l’avenue Juste Olivier et d’une continuité des avenues Tissot et des Alpes vont de paire avec une très rapide urbanisation de tout le quartier.

1912

Un quartier qui se voit même doté de 2 hôtels! Le Château de Florimont. Chambre et pension pour 6 francs par jour à réserver par téléphone au n° 3972…

1912

  puis l’Hotel Belvédère.

1912

Avec l’immeuble « Blanc Castel » de 1903 de l’architecte Eugène Jost, ces bâtiments emblématiques d’une époque, surplombant l’avenue avec en quasi vis à vis les jumeaux de l’avenue d’Evian, définissent aujourd’hui encore l’image de l’avenue.

1921

Fait exceptionnel, la dernière parcelle de vigne, propriété de la Commune, est vendue 20 francs le m2 à un architecte au chômage pour « relancer l’économie d’après guerre ».

Il y construit les  n° 10a, 12 et 14 de l’avenue, et le n°4 du chemin de Meillerie.

1938

l’enceinte de la ville est abattue, quelques maisons de campagne de riches bourgeois structurent ses alentours au milieu de vignes et vergers. Leurs noms et certains lieux-dits définissent encore aujourd’hui notre environnement: Georgette, Longeraye, Paleyres, etc…

1875

les voies de chemin de fer et les avenues tracées pour relier la gare au centre ville esquissent les quartiers Est à venir. Le tracé de l’avenue des Alpes emprunte l’actuelle avenue de Florimont, pour revenir en épingle à cheveux vers l’Ouest.
Son nom lui vient du panorama que découvraient les lausannois « depuis la route de Lausanne à Pully ».

1896

les débuts d’une intense urbanisation au tournant du siècle, depuis Rumine par l’Eglantine, en Georgette, sur la route d’Ouchy…

1951

Construction du plus grand ensemble de l’avenue, le square des n° 1 et 3, à l’angle de Longeraie. Exemplaire de l’architecture des année 50.

1979

Le 60 km/h est encore autorisé en ville. Certains automobilistes empruntent le tracé Alpes-Florimont-Eglantine pour éviter les feux de Georgette-Rumine.

Deux mamans d’élèves de l’école de Florimont font campagne pour obtenir le statut de rue résidentielle… sans succès immédiat. Elles se heurtent à l’opposition de plusieurs commerçants (le 50 ne sera introduit qu’en 1984, et le 30 une dizaine d’années plus tard ).

1984

A défaut de pouvoir jouer dans la rue les enfants du n° 12 construisent une cabane dans un marronnier. Seule construction non cadastrée de l’avenue et objet d’une émission radio d’Espace 2…

1985

Cabane et véhicules disparaissent sous plus de 60 centimètres de neige. Tout Lausanne est bloqué, on skie en bas des avenues Longeraie et Juste Olivier…

La superbe marquise du Belvédère est sauvée in extremis d’effondrement par un
groupe d’habitants.

2006-2007

Après de multiples ruptures, un an de chantier pour renouveler le réseau de canalisations, parfois en leur frayant le passage dans un banc de molasse «bleue»… la plus dure!